Saint-Laurent mon amour se présente sous la forme de récits composant autant de ses chapitres. Récits de vies, contemporaines ou anciennes. Portraits d'hommes et de femmes dont l'existence est emmaillée à lui, le fleuve. Ode aux gens simples, jamais en représentation d'eux-mêmes, offerts comme un grand livre dont les pages tournent avec le vent du large.
Le bout de la route est un journal de bord, le carnet d’un double chemin, d’une échappée dans un désert d’épinettes, de roches et de rivières. L’autrice, se préparant au deuil d’une amie chère, roule dans l’éblouissante beauté sauvage du Nord québécois et du Labrador, croise les pistes d’ours et d’orignaux, surplombe les lacs à l’aurore, laisse derrière elle l’artifice, les bruits et la fureur du monde. Elle trace à son insu une route du dedans, celle qui arrête le temps, celle du souvenir, des réminiscences et des confidences livrées à l’oreille du vent.